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La lo-fi est morte, vive la lo-fi. On en avait bavé souvenez vous, et à la fin de ce son cracra, non plus par moyen mais plutôt par fashion avait fini par nous irriter. Un bonne dizaine d’années plus tard la voici de retour sous les traits de My jazz child. Home music, mais pas cheap songwriting. Avec I insist le moindre bruit (the actress) se confond dans la mélodie et n’irrite pas le possesseur d’un son 5.1 pour faire trembler les murs. Non le bruit ici colore cette peinture mélodique. Folk décharnée et en harpies (night sunrise) fresque dramatique (it hurts so good), I insist devrait donner des boutons à Brian Eno et l’envie d’un retour fracassant de Lou Barlow. Il donne surtout envie de faire de la musique, de ressortir la guitare de l’étui, de faire profiter les objets et de relire l’intégrale des oeuvres de Fante un verre de vin comme ressort rythmique. Avec des bouts on peut faire un tout, on peut faire une chanson a oublier la grisaille (special day) et on en devient le maître du monde. I insist. Charmant.




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