Le prosperr de Black Museum ne fait pas youp la boum, le groupe n’étant pas là pour rigoler ou pour se forger une réputation de gai luron. Black Museum, nom de ce premier album porte bien son nom sauf que le musée en question devra chercher des visiteurs au milieu des possibles récalcitrants à la chose guitaristique qui consiste à se jouer de la batterie et vis et de versa, car toute la musique de Properr joue de cette partie musclée de tennis, n’alliant la finesse que pour mieux surprendre l’autre. Dans ce groupe la lutte est réelle, on sent une animosité entre les deux piliers chacun cherchant à déstabiliser l’autre. Là où Black Museum a tout de même des fondations solides c’est qu’en jouant chacun ne déroge pas aux règles afin de laisser à ce jeux une stabilité. Entre post " hard " rock et exercice de style, Black Museum aurait du s’appeler capoeira ou sumo si l’un des deux titres n’avaient pas déjà la tête d’un chevreuil.