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Les nostalgiques de la période bennie du circuit indépendant devraient adorer se laisser bercer par Predominant Lunatics, tant ce groupe suisse sait rendre hommage avec une rare dévotion à ses illustres prédécesseurs. C’est avec le son des Cocteau Twins (an open book) sur des mélodies arrachées dans les sacs des House Of Love d’Adventures Babies ou du Gee Club que s’ouvre ce réjouissant Hoping For Dusk. Loin de la morgue présupposée de Cure, Predominant Lunatics en a au moins la posture (delayed) sur ce morceau qui nous donne un frisson, de rage dans les dents, pas entrevu depuis les ephémères et intriguant Whipping Boy. Fan certainement des House Of Love, Predominant Lunatics signe la meilleure chanson (snowgirl) de Guy Chadwick depuis des lustres. Album de filiation, sister moon est une chanson intemporelle dans un décors de carton pâte, un morceau pouvant se transmettre de génération en génération par la veillée ou le labeur. Encrées à nouveau dans le revival, ce sont les guitares de Cure qui ouvrent last summer think, pour un échange mélancolique et tendre entre un homme et une femme, évitant la superposition et l’éther pour mieux nous garder les pieds à terre. Fantastique chanson, last summer i think aurait été une fin parfaite, mais glory of nothing et son côté marche militaire en forme de feux d’artifice, ou willow entre Joy Division à la morgue et la puissance du vivant. Vingt après le rock indépendant remue encore, dérrière les Alpes un groupe le confirme.




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