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En musique, l’incongruité n’est pas l’ennemie du bon, regardez la carrière fulgurante de Oasis, comment marier Ken Loach et les gros sourcils, sans prêter trop à rire, enfin là j’exagère. En cuisine, autre lieu de confrontation parfois imprudente, les Agaskodo Teliverek (la liaison est parfaite le groupe se présentant dans une kitchenette) pourraient être le plat mélangeant un chili con carne avec des bonbons acidulés et des tofus pour alléger le tout. Musicalement si sur la longueur le disque laisse à désirer, il est au moins la nouvelle preuve d’une tendance lourde, la chanteuse asiatique à qui on faisait écouter petite, Yoko Ono en guise de récompense d’un plat de sushi ingéré. Autre tendance lourde donc le mariage détonant, ou comment créer une version assimile pour les éjaculateurs précoces de 40 années de musique, avec comme dénominateur peu commun, la débandade sonique. Aussi drôle qu’énigmatique, aussi imprudent mentalement que de regarder sans s’arrêter une saison complète de 24 heures avec comme unique collation une assiette de gurosan, ce « Psycho Goulash » sera fourni dans les semaines à venir avec une camisole de force à l’effigie d’un Benoit XVI en string. Attention à votre foie.




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