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Oni soit qui mal y pense, oni celui qui s’arrêtera à cette représentation hybride d’une pratique commune et sans suite des soirées intimes dans le confort d’une couette en plume, car le synthétique cela gratte.. Le problème de ce genre de pochette c’est qu’il pollue d’office (et pas de façon nocturne…et pourtant) une appréciation qui devrait se forger une âme de conquistador du futur qui consommera un disque comme on peut consommer un steak sans pour autant voir s’afficher la photo de l’animal si finement mis en miette. Mais c’est faire grand cas de nos absences de défenses et de cette bosse de la chronique qui me ferait quasi passer pour un dinosaure qui aurait le big-bang. Car under the second mérite mieux qu’une pochette subversive touche pipi, pornorama jouant en première division une pop rock vitaminé et tendue, filant aux amateurs des premiers Franck Black (lofi / Sugar honey honey) des raisons de se replonger dans une œuvre sous estimée à l’aune de la comparaison avec les Pixies. L’autre raison de ne pas passer à côté de under the second, c’est aussi une écriture simple mais efficace comme la chanson titre, petite merveille de changement de braquet et de texture. Décapant et déroutant (get you off nous surprend dans nos habitudes) rafraîchissant (depuis house of love l’intro de Eddy & Irene se morfondait dans un grenier) dans l’ère du temps (moisture comme planche de surf) ou en pilotage automatique (l’efficace all that we can do pour une addiction profonde) ou pour finir percutant et rageur (the news) cet album de pornorama se colle une signalétique baudissiene pour un artwork menteur et les honneurs de l’aréopage indé pour un disque impeccable. Bonne pi……oche.




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