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Keren ann chez gang bang, gang bang chez keren ann, a lady with the bird, trois possibilités. Deux voix très proches, à ce demander qui vole, une atmosphère à ne plus battre des ailes, et de se laisser porter par des courants porteurs, il n’en fallait pas plus pour ce conte pour enfants pas sages, trempant sa plume dans l’encrier venimeux du velvet (stephanie says) ou se bombardant par l’entremise de mash (suicide is painless). De son intro vaporeuse et opaline maître (shepard’s song) module (lunaire ?) de présentation, rencontre du troisième type (lady, bird and who ?). The morning after acclame dans une posture mélancolique et grave, les idiomes fantomatiques de nos rêves familiers et inquiétant, craquant les dernières allumettes à disposition afin de laisser percer un embryon de lumière sur le coin de nos yeux. Battant des ailes entre Bjork (run in the morning sun) version début, l’oiseau grandira et gonflera ses poumons, histoire de mieux se fondre dans son milieu gazeux et planant, chantant le soleil du matin comme signe que la vie est avant tout un signe de vie et de joie. Une lady, un oiseau trois possibilités, trois façons d’aborder les prémices d’une séparation (see me fall) entre deux vagues et un sable entre chaud et froid. Vague à l’âme, vague d’un pays chaud dans un glaçon (blue skies). Lady et l’oiseau décidèrent de ne plus voler ensemble prenant le temps de la ballade of lady & bird, rire ensemble, de se parler du froid et de se réconforter par son intérieur de son être en voyant se ce qui se passe à l ’extérieur. Do what i do est la chanson que l’on passera à nos enfants pour les endormir, et lady and the bird le disque que l’on passera en boucle dans cette période d’intolérance. Charmant et planant comme un suicide collectif dans un rêve rose et irréel. Poignante rencontre. Snif.




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