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Si j’ai des doutes, j’ai des certitudes aussi disent les Nicholson sur des doutes. Votre serviteur en a eu aussi suite aux écoutes de ce deuxième album des protégés de l’écurie : les chroniques sonores, car l’évidence ne traverse pas le disque, et il en faudra de la persévérance pour percer les secrets de ces chansons, comme il en aura fallu pour percer les chansons du maître Gainsbourg. Pas un hasard d’ailleurs de parler du grand serge tant les références à son oeuvre parsèment le disque. Adepte d’un name dropping qui est le reflet de la culture actuelle (l’histoire a des épaisseurs insondables) Nicholson à l’image des rappeurs parlent de lui, comme un jingle obligatoire pour ne pas perdre le fil. Le disque se compose d’une première partie très pop clôturée par les rastas et les punks, et une seconde partie plus espiègle, moins directe et bigrement intéressante, une partie pendant laquelle les références citées dans (et en plus, faudrait que je m’habille comme) les Strokes ?!! sautent aux oreilles de Chamfort à Air en passant par Gainsbourg et Daho. Non dénué d’humour, ce disque est à contre courant des disques stylisés de la chanson française actuelle, une porte grande ouverte à tout, sauf au courant d’air. Gainsbourg disait j’ai les doutes j’ai les affres de la création....Nicholson est un groupe a la tête de choux, un groupe à la fois rasta et punk, mais surtout délicieux..




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