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Quatre secondes pour poser le décor, le désarroi et la stupeur pour une valse sans limite avec la froidure et la sécheresse. Miss Faustine ne fait pas dans la dentelle, ou si, avec votre peau et un joli canif pourvu d’une lame coupante et rouillée. Silent Valley n’est pas le disque que vous déposerez au pied du sapin, sans avertir l’heureux possesseur que ses fêtes vont vite prendre du plomb dans l’œil. Entre dry de miss PJ et les Mansfield tya, Fustine Seilman se promene, lisant Dostoïevski en se lançant dans une valse violente et tragique. Je vous vois déjà prendre la poudre d’esquempête et de promettre à votre psy que la rencontre n’aura pas lieu. Mais filer à l’anglaise est une preuve de courage loin de celui de Faustine qui affronte des fantômes avec un piano sous des toiles d’araignées, tout de blanc vêtue. Silent Valley est le bruit que fait le silence quand il décide de ne plus vivre dans le noir, et Faustine Seilman est sa muse mais aussi sa compagne. Un disque violent comme peut l’être un vent glacial au petit matin. Piquant.




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