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  • 11 janvier 2008 /
    Tempsion
    “rectifier”

    rédigé par gdo
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Manquait plus que cela, ne dormant déjà plus à savoir si ce sera oui ou non, comme responsabilité envers la filiation, me voici dans le pire cauchemar depuis la vision paranoïaque et terrifiante de nicholson dans shining. Tempsion se targue de faire la nique aux colleurs d’étiquettes, il pourra aussi se targuer d’avoir complètement anéanti mes possibilités de rester dans le noir. Broyant les sons dans un souffle de rythmique ininterrompu (kraftmusichall), palpant les perceptions sonores d’u e main leste pour bien les faire flipper, tempsion rivalise d’ingéniosité pour nous empêcher de toucher au moindre bouton, de faire le moindre geste sans la crainte de finir sous une broyeuse. On cherche une sortie possible (le titre je suis music nous donnait des chances dans son infinie beauté) mais rien n’est possible, on est enfermé dans le circuit fermé du zoo tv tour de u2 mais dans le côté obscur de la force du barnum médiato musical. Violant, prenant, crachant, crispant, tempsion est ce qui pouvait arriver de mieux à ceux qui voulaient gagner du temps sur la nuit. Entre the avalanches dans un clip d’aphex twin et death in vegas sous l’emprise d’un démon satanique (CP5). La peur n’empêche pas le danger, ni l’addiction.




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