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Celsius, nouvelle compilation de nos cousins de Pilloti (avant de vous parler de Fahrenheit et deréaumur) est le volet pop rock de cette petite anthologie. Pop rock, certes mais dans ses grandes largeurs, le comité de pilotage de Pilloti ne cherchant pas la cohésion ni le ciment à tout prix. Nous aurons dés lors le loisir de picorer au milieu de ces trouvailles. En se baladant nous croiserons Panik club et sa connexion avec le REM de Monster. A tough will of domination (nom de groupe de l’année ?) fixera notre attention d’autant d’expressivité juvénile comme si nous jetions nos derniers Primal Scream dans un mur. Pour Superstar disco club c’est Pavement qui joue le rôle de prophète pour une chanson à chanter en apnée, sur des jambes qui nous demandent de retrouver nos 20 ans. Si les anciens de Lenoir doivent regretter l’émission de deux heures qui laissaient place à ce genre de morceau, ils devraient se laisser séduire par Aftershave, par cette pop rock qui devient très vite folle à force de se chercher des amis. Ultravolta nous montrera le pire de la lo fi au moment où l’on décide de tout casser sur un gimmick tenu. Pour Cercueil l’univers planant est planté dans une zone de turbulence. On aimera se réchauffer chez Pilou cousin d’Olivier Andu, on saluera le retour de notre héro, notre Dylan Municipal & les Antilles sociales, moins dans l’ascétisme mais toujours au plus prêt de l’intime et du don de sa propre histoire. On trouvera la chanson française en grande forme avec Moxo, on aimera jouer avec Nanabobo dans un tonneau lâché le long d’une pente à la dénivellation minime alors que cheval 2 3 sera lui dans l’impossible pour une fermeture en forme d’appel à la désinvolture joviale. Soyez désinvoltes, faites confiance à Pilotti.




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