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Un beau jour de septembre, un OVNI nommé V.O. eut la bonne idée de débarquer dans le jardin de Jim O’Rourke, et son équipage avait eu la bonne idée d’avoir de l’inspiration. Emmenés par une guitare folk qui susurrait ses notes dans le creux de nos oreilles déjà séduites par Raymondo, autre projet du déjà incontournable Boris Gronemberger (Venus, Françoiz Breut), les artistes venus d’un au-delà aux confins d’une galaxie pop où se bousculent Thomas Belhom, Naïm Amor ou Brian Wilson, entamèrent leur périple soudain vers les recoins de notre âme et, le temps faisant son œuvre de filtre à sensations, nous finîmes par nous balancer entre les murmures modestes de ces mélodies à l’amertume superbe. Et l’heure venue, un rock surgi du salon où s’alanguissant un Lee Ranaldo en quête de détente pyromane enveloppa l’atmosphère cotonneuse de sa dynamique bienvenue et c’est l’esprit tranquille que nous regagnâmes la terrasse d’où quelques sons électroniques cristallins avaient surgi. La fin de soirée approchant, sous un ciel cuivré que même Gauguin n’aurait imaginé, les invités vêtus de leurs plus beaux oripeaux s’enlacèrent en une tendre mélopée caressante que la planète devait certainement leur envier. Depuis, devenus accros aux paysages ondulés de douceur, ils ne pouvaient plus s’empêcher de se repasser en boucle un album dont le charme vénéneux ne cessait de conquérir les cœurs stratifiés.




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