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Il y a des champs magnifiques, des champs colorés, des champs qui nourrissent, ou même des champs que l’on laisse vivre, s’épanouir dans une anarchie qui au final n’est le reflet que ce que la nature devrait être sans géométrie et frontière aux combines inutiles. Il y a aussi les champs du désespoir, les champs de la désespérance absolue, refusant même que la mélancolie vienne atténuer les larmes. Worrytrain traverse ces champs, révélant dans un souffle plutôt classique les cassures et les drames par des flèches électriques donnant à ce décor d’apocalypse une dimension aussi onirique que martiale. Il suffit de pêcher des mots de la liste de ces morceaux pour s’en convaincre, fog dance my moth kingdom n’est pas un disque qui relèvera les faibles. Malaria, Auschwitz, phosphorus, kataklysm et j’en passe. Ce disque est comme une oeuvre que l’on érigerait pour se souvenir que l’avant était plus fringuant. Joshua Neil Geissler frappe à la porte du tout puissant pour lui dire qu’en bas les choses sont loin d’un champ de ruine et que la reconstruction est possible. Un disque d’espoir.




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