> Critiques > Labellisés



Après un très beau "Hazel Eyes " qui était son véritable premier disque solo, Josephine Foster revient avec un disque à son image. Pas comme les autres. Schubert, Brahms et autre Schumann passés à la moulinette Foster. Très intriguant avant et encore plus intriguant après. On s’habitue très vite au chant en allemand, aux envolées lyriques de Josephine, aux guitares électriques un peu folles qui viennent contre balancer la douceur de la guitare acoustique. Des fois on se demande même si ça ne vient pas de chez le voisin…Une fois le tout assimilé on se plonge profondément dans ce disque, qui aurait pu être totalement raté, sans la folie furieuse de Josephine Foster. On sent quelque part que tout ça n’est pas réellement sérieux, pas dans l’interprétation, mais dans les intentions. Pourtant le résultat est d’une part surprenant, et d’autre part réellement beau et passionnant. La plupart du temps une guitare vient dessiner les contours de la chanson, Josephine posant sa voix se lâchant totalement, sans retenue, et il vient ensuite une guitare électrique, soit pour marquer les contours, soit pour remplir le contenu. Une formule qui fonctionne plutôt bien, qui se fait encore plus belle quand la guitare se fait lointaine et douce comme sur le magnifique " Verschwiegene Liebe " terriblement bien réapproprié. Si les noms des compositeurs sont là, il ne reste plus grand-chose de leur œuvre d’origine, c’est une réinterprétation totale, où Josephine élargit les frontières de son univers. A-t-elle des frontières finalement. A voir au prochain épisode. Un bisou sur la joue, une main sur le visage et nous quittons Joesphine, les yeux pétillants. En vous remerciant.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.