> Critiques > Labellisés



Augenwasser trace depuis quelques années un chemin hyper personnel reliant la lofi 90’s à des francs tireurs pop / prog comme Steve Beresford ou Robert Wyatt.

Et si le mot prog sonne comme une insulte à vos chastes oreilles, rassurez-vous, ici il n’est pas question d’orchestrations pompeuses, la palette instrumentale étant plus proche de la new wave la plus rêveuse des années 80 que des symphonies pour cordes et synthétiseurs des années 70.

Pas d’ambition superficielle, pas d’apparat clinquant, juste une façon très sensible d’exprimer dans un même morceaux une palette d’émotions aussi riches que délicates.

Bien sûr, ces émotions en question se situent plutôt dans un registre allant de la tristesse à la sérénité, plutôt que de la colère à la fureur baroque.

Mais derrière l’apparente douceur du propos se cache un talent mélodique n’hésitant pas à flirter avec de subtiles dissonances, histoire de rehausser d’une ou deux gouttes de venin un océan de spleen où il fera bon perdre pied cette année.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.