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Attardons nous deux secondes sur les surnoms de ce trio avant de rentrer dans le vif du sujet. Infamous and gracefull, the delicious and dirty et Mr porn scandal. Derrière ces sobriquets inquiétants (syndrome Daft Punk dans l’air ?) se cachent Emmanuel, Stéphane et Alexis, un trio tout en cuir, tout en électricité tout en électronique. Révélé par une reprise de ça plane pour moi en 2004, dead sexy a certainement déjà fait bouger vos pieds et vos oreilles via des pages de publicité pour une console portable révolutionnaire. C’est via leur premier long format comme on dirait chez Georges Lang, que les dead sexy se présentent à nous. Sous un déluge de guitares mal apprisent, sous une cascade de beat electro, les dead sexy balancent des phrases imparables cultivant des plantes aux vertues desinhibantes. Avec spam me, le trio tient un tube crasseux et collant qui devrait faire le bonheur des pourfendeurs du succès d’inculte de Mika. Que dire de Kamikaze rock’n’roll, de bitter fuck ou encore du god save the queer comme une moustache sur la Joconde. Nicolas Sirkis ne parviendra même pas à tout écrouler sur un safetynet trés brit pop dans la vase, c’est dire le talent du trio. Un disque de perversion, de danse, de rock, un gang bang dans lequel tout le monde en aura pour son corps.




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