> Critiques > Labellisés



Réalisé par le célèbre producteur anglais, ce premier album de Sorrow est une plongée dans les méandres de l’électro, entre dubstep et sonorités ramenés de voyages réels ou imaginaires. Croisé ici chez Stumbleine (ADA Volume 27) Sorrow se met donc en avant avec l’aide entre autre de Coma (non non ce n’est pas le nouveau nom de Doc Gynéco) sur certaines parties vocales.

Mais soyons honnête, ce disque est encore de l’air à mon moulin, cette vieille marotte qui me fait défendre un format trop souvent oublié, le EP, un bon six ou sept titres qui condense, alors que trop souvent des albums dispersent, ou distendent des idées qui ne méritent pas la longueur. « Dreamstone » n’échappe pas à cette idée. L’écoute si elle ne devient pas une souffrance, entraine peut être un sentiment pire, l’ennuie. On oublierait presque assez vite (c’est ce qu’il m’est arrivé) qu’une musique sort des enceintes. Si le talent est là (écrire « Moodswing » n’est pas l’apanage du premier venu) l’inscription dans la durée est elle plus difficile, et cela me laisse à penser que Sorrow est avant tout un musicien qui sait épauler une écriture avant d’être un conteur des grands espaces.

Des petits moments sublimes pour un grand moment d’ennui.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.