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Avec une pochette qui fleur bon l’art contemporain, pouvant se retrouver dans le hall C allée B de la prochaine FIAC, et un nom d’album qui serait le titre parfait d’un épisode de South Park relatant la rencontre gastronomique entre Chief et James Brown, Neil Landstrumm avait de quoi éveiller une curiosité, déjà bien présente chez nous. Loin d’être le perdreau de l’année, Neil a conservé une fraicheur, que beaucoup de musiciens de sa génération ont remplacé par trente huit tonnes de déodorant. En huit titres, il touche à tout redonne au rap le droit de ne pas commencer et finir par fuck, baladant le flow d’un rappeur aux anges, sur une cascade digne d’un parc d’attraction supportable. Mais le rap n’est pas le seul à sortir grandit de ce disque, car comment ne pas se réjouir à l’écoute de « SK1-The Damager » de pouvoir bouger nos corps sans pour autant flinguer nos oreilles. Œuvre réaliste mais poétique, ce « Bambaataa eats his breakfast » est un petit précis de composition, une leçon de bonheur fait par un magicien de l’electronique, un petit prince qui préférera toujours les œuvres colorées et dérangeantes de Jeff Koons aux tableaux de Soulages, juste une histoire de contraste. L’art n’est pas mort.




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