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Ce n’est certainement pas en pensant à Debord, et à son abolition du travail aliéné qu’André Herman Düne avait quitté le groupe, il n’empêche, la seule pensée de travailler pour EMI lui était insupportable. Chanteur incroyable, car plein de chaleur, Stanley Brinks, puisque c’est sous ce nom qu’André se présente (une banque comme clin d’œil ?) , ouvre son album avec un biographie sensible et touchante, parlant de sa famille et de son changement de nom, comme si les choses devaient être dites. Suivront des chansons tantôt à fleur de peau, tantôt naïves, tantôt désespérées, le tout influencé par la musique des îles. Dank U est loin d’Herman Düne, loin des chansons biscornues, plus prêt d’une forme de satiété. Se présentant comme E de Eels sous une capuche une barbe et de grosses lunettes (« song of hassan » devrait faire rire la défense américaine), Stanley Brinks veut continuer à vivre en dehors de la machine, afin de vivre des histoires simples, qui souvent font les grandes chansons. L’anti spectacle de Stanley Brinks.




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