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Habillé pour le succès ? A n’en pas douter. Avec le pantalon de sonic youth, la veste de pavement et un t-shirt lacéré de bob mould, dress for success a la parfaite garde-robe pour se présenter à nous, déclinant en quatre pulsions rock et pop ou noisy et pop le savoureux retour des guitares au premier plan. Terror qui ouvre le bal apprend la souplesse à placebo et avance à grand coup de boule contre le pavement pour se faire de la place. Pour Nothing, un riff de guitare limpide et rafraîchissant ouvre la brèche à un son de plus en plus lourd créant des auréoles sous les bars de la veste. Le ton monte d’un cran vers Squeeze. Un direct de weezer dans le foie pendant une leçon de brouillage d’onde chez le professeur Thurston Moore. Chacun aura son heure, Squeeze offre le pain et découpe celui-ci à coup de tronçonneuse pour enfant. C’est dure mais la pop y est sibylline à la fois. Pour connected par contre on oublie les fringues, on se met à poil et se transforme en volcan au repos, crachant sa lave en s’accordant des paliers de repos. Le son peut se faire gros sans être lourd, l’ambiance est entre l’installation d’un paravent en pleine tempête et la construction d’une garde-robe sans tube de colle. Pas grave avec dress for success on à de quoi éviter de traîner à poil.




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