Ah la vache j’ai faillit me faire avoir. Quelques écoutes discrètes n’ayant pu me donner envie d’embrasser ce disque tous les matins avant de partir au travail, je décida de la laisser dans un coin. Pourtant à la lecture de quelques mots chez quelques uns de nos confrères, je décida une écoute, le son fort, et l’haleine fraîche. CA MARCHE. Car en effet ce disque est vraiment fantastique, mêlant la fougue, et les mélodies des Shins, les guitares de Built to Spill. Forcement ça ne peut donner qu’un très bon disque de pop. C’est le cas. Du tonitruant The Battle for Straight time, au superbe Drink To Me Babe Then, ou au romantique Come Crash, notre New Pornographers sait tout faire, et nous fait passer une magnifique demi heure. Newman, joue avec les styles comme Ronaldinho jongle avec une vieille chaussette, trouve le chemin du refrain qui tue, de la mélodie presque parfaite, ans l’aide de plan, ni de boussole. Le disque se termine même par l’énorme morceau, mélange entre the shins, the cure, The Town Halo, sorte d’hymne, qui vous invite à sortir et à former, avec vos amis, une sorte de farandole, arpentant les rues de votre ville, en improvisant une chorégraphie, la plus stupide possible. The Slow Wonder est la perle pop de cette année, dans la continuité de ce que Matador ou Sub Pop nous ont offert de mieux durant les cinq dernières années. Un grand grand disque. En vous remerciant .