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Avec sa guitare à nous redonner envie d’écouter les albums des smiths (marcel proust) Jinx passe le cap du premier effort officiel sans encombre. Des compositions sans fioritures mais tout en agonie de leurs principes. Jinx a rassemblé en neuf titres et du silence les anagrammes de sa jeunesse pour un album sans les aspérités de la mélancolie. Si l’on laisse de côté un lead vocal parfois irritant, Jinx reconstitue les mots, gagnant le duo (the real enemy), piégeant le moindre fan de weezer (intellectual girls) ou les amateurs de rock énergique et mélancolique comme des thugs lyriques (set you free). Si l’on excepte le très forcé feeling lonesome, Jinx ne déçoit jamais, voir il surprend son monde, forçant certes parfois le trait sans jamais pour autant noircir les contours, même quand il s’aventure après la très énervante piste blanche dans une chanson sortie d’une colonie de vacances. A la recherche du temps perdu, ou à la découverte d’un présent trouvé, Jinx a certainement trouvé la bonne solution entre ces deux états, et s’impose comme une valeur à suivre dans les plus brefs délais. Sans donner dans l’autosatisfaction, jinx nous avait laissé du cœur sur une de nos compilations, pour ce nouvel album le coup est imparable. Comme aurait pu le dire Marcel en croisant le talent à la fenêtre de sa chambre, chapeau bas messieurs, I like your face too.




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