Dans la lignée de grands songwriter comme David sylvian ou dernièrement Mark eitzel ou Ed Harcourt, Kolja est la première bonne surprise du nouveau centenaire à venir de ADA. Mettant la mélodie au centre de son inspiration, Kolja fait preuve d’une maturité, aussi bien au niveau des textes que dans les arrangements de ses morceaux, qui derrière une facture plutôt classique, cachent une ouverture d’esprit et une abondance dans les portes de sorties plutôt inhabituelles pour un artiste de cet age. My shelter for you rappelle les travaux de mirwais sur l’avant-dernier Madonna, sauf qu’ici une chanson est présente. Kolja n’a d’ailleurs pas d’autre objectif que de mettre en avant un produit de base et mélodique, là est l’essentiel, pas de forfanterie à l’habillage (Embrace my madness crève les yeux de sa lumineuse beauté) ni de surcharge dans les effets (ceux ci sont d’ailleurs introuvables). Stars & moonlight sait se faire plus teigneuse sans pour autant que le chant suive le train de l’agressivité, alors que contradiction makes the man laissera pantois ceux qui sont persuadés que les mélodies sont mortes avec les internements de Brian Wilson. Kolja arpente avec ses doigts et ses mots, les chemins que pas mal de nos looser magnifiques ont arpentés, sans la reconnaissance, mystère insoluble que nous essayons tous de combattre. Pour Kolja nous nous y emploieront doublement, car dans la longue liste des groupes chroniqués ici, Kolja mérite, le grand livre, celui des songwriter au talent énorme. Sublime.