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C’est le retour du trip hop, dix ans après les pionniers reviennent sur le devant de la scène. Avant Tricky et après le cataclysme Portishead, c’est la compagne de l’ange noir du trip hop qui nous revient pour un deuxième album tout en douceur, tout en charme, Martina récupère sa féminité pour arrondir des angles, orientés pour ne pas plonger une parcelle de terrain dans l’ombre. C’est à un disque très pop auquel nous avons droit, un disque racé jonché de virgules délicieuses, grâce à une production de très bonne facture. Entre Echobelly et Julee Cruise (chanteuse chez Lynch) joue au grand écart comme une volleyeuse au filet, marquant les points sans serrer les points, juste un clin d’œil coquin comme une signature. Le disque s’essoufflera certes sur la longueur (comment ne pas descendre après « phoenix » & « carnies ») ne parvenant à gommer les imperfections de l’indécision, mais avec « the blue god » Martina change d’horizon, celui proposé par Nearly God semblait être une porte pour le non retour. Martina vole de ses propres ailes.




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