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Le wedding est de retour et cela va s’entendre. Dés interstate 5 tous les petits-enfants (oui depuis le temps deux générations se sont succédés) de la bande gedge peuvent retourner à leurs études et apprendre à souder une rythmique metronomique à une noisy pop hargneuse et tendre à la fois. Comme il était de bon ton de ne pas parler du wedding à l’époque de Cinérama, il est inconcevable de rapprocher ce retour à la discographie ramassée et boulimique de Cinérama. Ce premier single (david gedge reste le roi incontesté du single) est une véritable bombe pour tous ceux qui comme moi se précipitait sur les single du groupe en 1992 attendant l’inédit et la reprise comme on se précipite sous le sapin de Noël. Ici le sapin c’est commué en boite aux lettres et le cadeau comme le plus beau de l’année. Non pas que le wedding terrasse tout sur son passage avec ce single, c’est juste que ce single nous permettra nous les trentenaires naissant de ressentir dix ans après le parfum de l’insouciance bruyante de nos premiers amours et de nos concerts indés comme communion légitime sans l’autorité. David gedge forever.