Le baiser du serpent ne sera jamais aussi toxic que celui de la bande des Toxic Kiss. Si le serpent vous donnera plus l’envie de vous terrer dans une boite en sapin, les Toxic eux pourraient même donner aux morts des véléités de retour sur le plancher des vivants. Dans ce bi moteur en furie, les toxic atteignent le nirvana de l’absence de frein. Manox et sa troupe furieuse, alignent des chansons avec la même violence sur un disque au clin d’œil évident aux small faces, à moins que ce soit une vipére mange la jambe. Les Toxic Kiss chantent comme si leur vie en dépendait, dans la lignée de préstation scénique visible sur le net. Tous les titres s’enchainent à merveille jusqu’au bijou final de ce disque, morceau qui aurait mérité une rallonge de temps, un titre où les ombres du Velvet, de Sonic Youth mais aussi de Love campent sur une ligne de guitare simple mais efficace. On reste accroché à ce petit gimmick, faisant passer Toxic Kiss dans une sorte de dimenssion supérieure, à une altitude où l’on ne donne guère de chance au bi moteur de s’en sortir. Avec ce disque novalis impulse pourrait sortir du silence sous le bouhaha soigné d’un groupe qui est à l’heure actuelle l’un des meilleurs groupe de rock brut et léché que notre hexagone abrite. La morsure est violente.