La minute suivant l’écriture de cette chronique, je vais probablement penser le contraire de ce que je viendrais d’écrire pour peu que le soleil ai compris l’absurdité de chauffer autant au printemps, ou que Deadwood se soit déprogrammé pour une diffusion d’un tournoi de curling. Là c’est plutôt pas mal question feeling, je quitte du bureau, dehors il fait beau, le week-end vient de remonter la couette sur le lit de mes non aspirations et Angelhead (le titre) justifie à elle seule le fait que je me sois allonger sur une banquette fin Giscard, afin de combiner l’agréable au relâchement. Belge d’origine portoricaine, Gabriel Rios n’avait pas totalement effacé de nos mémoires son homonyme chilien, tennisman bastonneur. Angelhead va réparer la faute (15/0), signant une entrée en matière à faire pâlir de jalousie le groupe début et leur album début décomposé. Pas d’accueil minoré, on vous offre une quinte de single en puissance du haut de laquelle baby lone star ferait figure de revers implacable le long de la ligne des machines à tubes (30/0). De ses origines, Gabriel a gardé le sens des rythmes d’amsud comme le montre cetu no me quieres qui pourrait vitre se muer en "viens à la fête à la bodega " sous la plume avertit d’un Patrick Sebastien derviche déconneur. Disque Hybride et mêlant tout, angelhead pourrait marquer un ace imparable en face des fans éconduits de Beck (the fall) (40/0). Surprise ou le mélange de l’art et du cochon (pas mal de fausses notes de goût), angelhead stimule notre corps et justifie de la jouer comme Connors (jeu set et match). Demain ce sera peut être pire.