> Critiques > Labellisés



Sur un post it de pré chronique, trace provisoire d’une première écoute parfois distraite ou complètement habitée, j’avais couché ces mots, post rock musclé qui touche les étoiles et la quiétude relative sur la fin. Dés lors je devais m’imposer de broder autour de ce concept aussi fumeux que mon dernier amour pour la confiture de châtaigne au rhum. Référence de l’excellent monotrème records, 65daysofstatic dessine les contours rugueux d’un film sans nom, sans acteur, sans trame linéaire, oscillant entre la rage rentrée et les aspirations de meurtres démantelés sur la simple pression sur un bouton. Si dans la catégorie des références on pourra les comparer à Mogwaï il faudrait plutôt chercher des liens vers les poètes maudits, les écrivains comme hyvernaud qui cherchent la quiétude dans l’écriture plutôt que la reconnaissance, qui marchaient pour ne pas tomber, la posture assise ou couchée étant pour eux pour les faibles. 65daysofstatic, reste debout, cherche la lumière (celle jaune de ce post it) mais cravache et se débat avec des éléments qu’ils portent avec la bravoure d’un soldat de la paix à qui on demande de faire la guerre. La vie est faite de rencontres, de numéros et d’adresse que l’on note sur un post it qui finira par perdre son adhérence pour définitivement se perdre. J’ai pris soin de mettre ce post it de côté et de vite le faire grossir, entre le cliquetis d’une electro émacié (default this) et les montées en arpèges et en force de aren’t we all running ?. Un disque à s’y coller pour la vie.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.