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Le livret magnifique de cet album -le terme (petit) livre serait plus juste- s’ouvre sur des reproductions portant les titres des chansons ainsi que des photographies en lien direct avec l’enfance et on peut y lire : " Le nouvel album de By Coastal Café que je reçois, est, comme à son habitude, excellent ". Jusque là rien d’anormal. On n’attendrait certainement pas d’un label qu’il inscrive : " cet album est une bouse même pas digne de passer en fond sonore pour illustrer le résumé du jour de La Ferme Célébrités ". Que l’on convoque Will Oldham comme VRP de luxe d’un petit album de pop lo-fi énergisant surprend plus cependant. Car il s’agit bien de lui. Et si Will aime…et bien on aime effectivement. On aime ces vingt-et-une chansons enregistrées à la va-comme-j’te-pousse par Martin Lilja et Marilyn Petridean, duo suédois qui propose ici l’ensemble de ses enregistrements entre 1996 et 2000. On aime ces miniatures pop de trente secondes ou de deux minutes composées avec une guitare de chez Cash Converters et une batterie piquée au petit frère. On aime By Coastal Café parce qu’on aime Beat Happening, Daniel Johnston et tous les autres. Ceux qui privilégient l’émotion. Un rendu brut pour une émotion à sa mesure. Ceux, à l’image de BCC, qui content le début et la fin de la relation amoureuse sans orchestre symphonique mais avec justesse et pudeur. Le cœur pas contre la technique mais sans elle. Merci Will de devenir pour un temps le Pierre Dhostel de la musique indé. On s’appelle pour que tu me conseilles d’autres groupes…




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