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chansons qui se voient offrir car à la grâce et à ce soupçon de résident des coffres-forts possédés par d’autres géants, le droit de s’orner de lumière et de contraste. Condamnés que nous les croyons à une vie dans l’anonymat, Les frangins d’Herman Dune passe avec Giant un cap, que dis-je une montagne, un pic. J’entends déjà les esprits chagrins regrettant les albums sans sous que ce soit en groupe ou en duo. Sûr ceux-ci le disque marche, leur interdisant même l’accès à ces perles tant que la pensée unique voudra que la sacro sainte chapelle de l’indépendance rimera avec chasteté et poches trouées. Giant est un disque sur lequel on se retournera, tant il nous fait d’ombre, tant il est grand. Tournant sans limite depuis sa sortie il m’était impossible de coucher trois mots, ne voulant pas quitter le monde de 1 2 3 apple tree, de Bristol et de cette suite de chansons toutes plus entraînantes et belles les unes que les autres. Giant n’est pas pour autant un mille feuilles énorme, il se verrait plus volontiers sous les courbes d’un bonbon enrobés, un bonbon ayant en son entre les titres les plus complexes mais aussi les plus méritoires. Giant est autant pour moi une découverte qu’une confirmation de notre besoin de s’amuser avec la fêlure comme compagne et un désabusement en bandoulière à l’image de I’m from barcelona. Herman Dune nous raconte des histoires que les ermites se racontaient pour ne pas tomber dans le piége de l’attraction, des chansons qui se passent par l’oral pour se faire la possession de celui qui la voudra. Giant est un disque pour moi, pour vous, pour nous, pour eux, un disque se muant en une immense fête les yeux humides et les brides coupées. Ne le cherchez pas il est là…




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