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Quelques mois après l’aboutissement de son projet solo Tout Bleu et tout réussi, Simone Aubert retrouve Vincent Bertholet pour donner une suite au premier album éponyme de Hyperculte sorti en 2016 et retrouve instantanément le feu qui portait leurs compositions et leurs prestations scéniques depuis.

De L’or, ouvre le disque par une montée rythmique envoutante et un texte qui ancre immédiatement le cadre politique, social et fondamentalement humaniste qui formera la ligne de crête des textes de Massif Occidental sur lesquels les nuances vocales de Simone répondront à une partition masculine plus parlée qui se rapproche par instant de celle de Pascal Bouaziz chez Bruit Noir.

SI le duo a délaissé depuis 2016 les peaux de bêtes à la Toni Erdmann, il n’a pas perdu sa maitrise des variations rythmiques possibles autour de la contrebasse, de la guitare et de la batterie. Du mouvement chaloupé presque disco qui traverse Siamo Tutti, aux incantations vaudou de Homme, en passant par les nuances krautrock qui portent Eisbear et Chaos sans omettre les lignes plus directes vers un rock brut et incisif comme l’atteste Tôt ou tard ou l’antinomique Temps Mort. Le disque forme un ensemble envoutant et, pour peu d’avoir un léger penchant obsessionnel, totalement addictif….voire tout puissant.

Massif Occidental se termine sur le seul effet Wow crédible (et probablement le plus fédérateur) de ces dernières semaines en nous incitant à « nous mettre à vivre », scandé tel un étendard pour « l’armée de rêveurs invincibles » que le groupe appelle de ses vœux un peu plus tôt sur le disque….et que les derniers albums récents de Gontard ou encore Michel Cloup Duo laissent par instant entrevoir également. Un signe ?




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