> Critiques > Labellisés



En faisant de l’indie folk, Benjamin Nerot ne se protège pas des lieux communs les plus éculés jusqu’à la moelle des os depuis l’arrivée dans nos discothèques de Will Oldham, Smog et autre Cat Power. Premier à ne pas m’empêcher de voir l’ombre du nouveau barbu à chaque fois qu’un type se présente avec une voix en berne et une guitare en compagne que l’on imagine au bord de la séparation d’autant de misère portée sur ses cordes. A Two Steps Promenade ne va donc pas échapper à la règle, on pourra trouver des liens vocaux avec Bill Callahan et une descendance (lointaine ?) avec le palace du chien écrasé. C’est peut-être quand Benjamin se fait le plus écrasé sous les références (you :the queen en plein adoubement médiatique de Johnny Cash) et qu’il s’éloigne de la morgue facile, qu’il laisse entrevoir des bourgeons de son potager jouxtant le cimetière. Un disque de plus à mettre au crédit des peines à jour de l’anti indie folk, un caillou qu’ils rejetteront dans nos jardins, et que nous mettrons à l’abri en attendant une pousse plus convaincante. À surveiller.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.