Dans la grande série donne moi ton disque je vais te dire qui est le producteur, voici come down de tara angell. Chapoté par le grand joseph Arthur (en aparté à quand une distribution de son dernier album ?) cet opus de la troublante Tara angell tout en étant marqué par la patte du song writer ( le sublime et pic de l’album three times ne pourrait être autrement sans lui) n’est pas étouffé par les références et les habitudes de celui-ci, car c’est avant tout à un album de tara angell. Entre un mazzy star sans le costume voyant du velvet et une Suzanne Véga qui aurait troqué sa peau de bébé pour un tin plus buriné, tara angell peut nous rappeler que nous étions fan de sinnead o’connor pour les mêmes raisons (hollow hope). Âpreté des textes et du chant, mélancolie en passe de tout transformer en sanglots, et personnalité marquée. Hésitant parfois entre le symbolisme obligé du folk stellaire (when you find me) et la rigueur tranchée de la low fi, tara est une femme qui risque de très prochainement s’en mêler. Coup de cœur.