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Grand Parc, grands espaces, grandes envolées, grand souffle dans la vie. Grand Parc prend l’espace dès l’entame de cet album avec le morceau North. On part dans le grand nord respirer un grand coup et libérer toutes sortes de molécules que notre corps ne sécrète que dans certaines situations. Le son est mat, la voix nous met à l’aise, on est comme à la maison et puis on part dans la grande boucle de la vie. On se laisse embarquer pour mieux grimper d’un coup sans prévenir sur la piste de danse avec Unchestra (un morceau à toutes belzingues ultra efficace), paf ! Et puis tout se mélange, la grâce, la beauté, la richesse des compos, originales et très travaillées, on s’y perd sans jamais s’oublier... Comme un ptit goût de seventies qui palpite dans les joues. On cherche le feu de camp, les copains, on court, on rêve, on repart, on revient, on plonge, la tête pleine. Difficile de mettre une étiquette. Ah ben oui on les aime les étiquettes, ça nous rassure. Et bien manque de bol ici il n’y en a pas. Bravo pour ça. Les deux voix se mélangent à merveille, et s’expriment également seules avec beaucoup de volupté et de finesse. L’instrumentation est plutôt classique (guitare, basse, batterie, clavier, voix) mais avec ce petit quelque-chose en plus. Je ne saurais dire quoi... le talent ? Ah oui c’est ça.




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