Trop, il y en a trop, n’en jetez pas, mais c’est trop, la glotte est complètement noyée et l’auditeur ne sait plus depuis combien de temps il s’est accroché à ce mary lake, véritable somme débordante. Sur les trucs qui deconnent on parle que quelques trucs ont déconné, et c’est bien le cas ici, mary lake a voulu tout y mettre ne rien laisser de côté quitte à friser l’indigestion d’un (cf monthy ) après son repas dans le restaurant. Mais comme à table, ce n’est pas la qualité des mets (bien au contraire) qui en cause, c’est que la profusion crée l’indigestion. 17 Titres qui commencent par le bastonnant the nu sound of war réconciliant les fans de prodigy et des chemical brothers depuis que fatboy slim s’est fait piquer ses baskets. Du vrai tatapoum, c’est cela la marque de fabrique de cet opus des Mary lake. On bastonne au quatre coins du disque, roulant aussi vite que possible, chantant ou parlant avec une rare impression de lendemain de cuite (pola ) comme si le coma était proche mais le bruit du marteau piqueur empêche le sommeil. Changeant de rythme afin de mieux le semer, la musique de mary lake donne des signes ostensibles de bras d’honneur aux convenances (un million de baisers) et signe un pacte de stabilité avec les acouphènes (naked). S’essayant à la pâtisserie au milieu du repas (usual places) ils finiront par admettre que la lune est le plus bel astre connu (this is not a coma) et qu’une entente cordiale pour y monter sera le meilleur facteur pour ne pas trop vitre en redescendre. Trop long dans sa durée, cet opus de mary lake mérite une cure d’amaigrissement saine mais non radicale, car sans aucun corps gras, Coma a le pouvoir de nous rendre svelte sous des coups de boutoirs exaltants