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Et si dés l’introduction nous parlions de ce qui fâche sur ce disque, en l’occurrence cette pochette. Que dire de cet œil dans une huitre ouverte et déposés dans ce qui pourrait être la vitrine d’un magasin de revêtement pour sol et plafond ! L’image est la première chose que nous recevons et celle qui pourrait conditionner ou non une écoute quand les disques tombent comme des mairies de gauche. Heureusement que derrière Franklin se cache Frank Rabeyrolles, que nous avions déjà croisé sous le nom de Franklin le temps de son premier EP, et qui pour l’occasion avait participé au Volume 17 des compilations A Découvrir Absolument, mais également connu sous le nom de Double U.

Pour ce nouvel album, Franck Rabeyrolles s’est adjoint les services d’un jeune producteur parisien du nom de Lockhart afin que celui ci bouscule sa musique. L’idée de ne plus voyager en solitaire explose l’horizon de Franklin, le duo combinant à la fois recherches sonores et songwriting plus renfermé. Le disque impose une cohérence rafraîchissante, comme si Baby Bird des cinq premiers disques poussait à l’extrême certaines de ses démos pour en sortir un disque maitre.

Les chansons de ce « Cold Dreamer » nous offre un voyage, une ballade séduisante, un survol d’un paysage aux lignes courbes mais parfaitement dessinées. Nous fonçons droit dans les mains de Franklin (In my Hands) entamant avec lui une danse sur les nuages, la tête et le corps dans un rêve. Subtilement alliés les deux univers se complètent et rehaussent les morceaux, faisant de l’ensemble de l’album un disque concept qui peut être s’ignore.

On regardera donc encore plus d’un mauvais œil l’écrin proposé, car ce disque de Franklin mérite une affiche digne de son intrigue, de son scénario et de son interprétation. Un grand film.




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