Comment est née cette famille demanderont les historiens de la musique quand ils verront qu’une bande d’artistes convergents souvent sur leurs productions diverses. Cette famille qui va de Yann Tiersen à Dominique A en passant par Francoiz Breut et consort, accueil en son sein un nouvel ami, qui étant du derrière se poste vers le devant pour offrir à des auditeurs qui ont souvent faim de cette fraîcheur familiale un nouvel opus que l’on prendra comme une madeleine poivrée. 13m2 sera à poser dans le même chenil que nous mettrons le premier Jérôme Miniere, un disque sur les oripeaux de nos vies simples, la vie simple mais romanesque d’un film de Desplechins sans les sous, de Pasacle Ferran avec une ritournelle comme bande son obligatoire. Si l’on excepte les chansons à la limite de la revendication d’extrême gauche, les textes de David Delabrosse n’en font pas des tonnes, restent dans un champs lexicales qui raviront les lecteurs d’un auteur en denim et veste de velours (L’arrivée me fait penser au meilleur d’Yves Simon) 13m2 qui me sera arrivé sans une demande ni une attente surfaite, pâtira du dernier Miossec, celui-ci s’étant nettoyé la commissure des lèvres. 13m2 nous me sera arrivé une bonne dizaine d’années trop tard, mais au beau moment, celui de pouvoir réentendre Françoiz, une présence nous manquant, autant qu’une certaine présence manque à David Delabrosse. In a right place but not in right time.