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Dans les colonnes d’un zine qui fait (trop) la pluie et le beau temps, Balmoreha serait un groupe de post rock médiéval, comme si cette étiquette qui mériterait bien un détour par la corbeille bleue, pouvait voir son histoire échoir dans des livres d’histoire de feu le prince et feu la reine. Alors oui pas d’électricité à l’horizon, Thomas Edison mérovingien ayant séché les cours que son aïeul finira lui par suivre, oui nous avons des boucles, oui la répétition et son infime variation est de ce disque, mais ne pourrions plutôt pas plutôt parler de post rock de chambre, de post rock de salon, de post rock d’orchestre. La grammaire et la même, seuls les instruments changent, rien ne semble se noyer sous un déluge apocalyptique. La tempête est sèche et subite, prenant les éclairs comme source de lumière (Harm & Boon), mais elle n’est pas synonyme du rasage du paysage et de mort. C’est une pluie d’été, qui s’assèchera vite sous le vent de ces instruments vivants, les couleurs resteront vivent ou pastels. Puis nous viendrons les images déjà croisées, celles d’un Calexico adepte timide de ces instrumentaux chauds et cotonneux, faisant résonner le mot médiéval comme une fleur publicitaire. Le vent l’emportera.




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