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Melpo Mene, le nom d’artiste choisi par Erik Mattiasson, renvoie à Melpomène, l’une des neuf muses qui présidait à la tragédie. Pourtant, le nouvel album du musicien suédois, Bring The Lions Out, n’inspire ni la terreur ni la pitié. Il apparaît plutôt comme une belle réussite. Les douze titres de ce deuxième effort donnent corps aux fantasmes soft-pop de Mattiasson, ses compositions caressent à la manière d’une tiède brise d’été et sa voix singulière flatte agréablement. Le résident de chez Imperial Recordings (José González, Promise & The Monster...) s’y entend pour varier l’intensité de ses câlineries et provoquer l’émoi. « Hit The Boy » tropicalise gentiment et grise en douceur, “Society” chaloupe et invite une chorale féminine aux accents suaves, « The Sun » emballe les débats et laisse une guitare volontaire enluminer un titre qui se dore la pilule au soleil justement, « Kling Klang Clock » rappelle que Melpo Mene est un peu « toc-toc » dans sa tête (sur la piste homonyme de son premier album, Holes, ne chantait-il pas qu’il avait des « trous dans la tête » ?) et « Snakes And Lions » que derrière son sourire se cache peut-être un Jack Torrance prêt à bondir. On apprend que le quatrième titre, « I Adore You », a servi à illustrer une publicité pour le producteur automobile Volvo. Ça tombe bien, Bring The Lions Out est un lp qui roule.




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