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A l’écoute des premières notes de cet album de Fatboy, je n’ai pas fait l’économie d’un « c’est lundi, dans mon lit… » épitaphe grotesque à la carrière météorique de Jessie Garon, Elvis Presley de chez Lidl. L’économie pas faite, il allait falloir ramer pour rattraper le coup, car honte à moi de tomber si bas, quand la suite de ce morceau, et de l’album sonne comme si Chris Isaak avait gagné en gravité dans la voix et de la lucidité face à la durée limité de la beauté, et qu’il s’était entouré d’un super groupe allant de la rythmique de Calexico, un tiers de Morphine, une partie de Beirut le tout avec Don Costa. Disque d’amour, car capable de rameuter une armée de spermatozoïdes par des simples coup de cuivre bien placés, le disque semble sortir aussi d’un film que Lynch tournerait dans les studios d’Happy days . Car derrière des chansons bluettes et orchestrées, on sent que rode la folie et le malaise. Fan évident des costumes roses, des cols pelle à tarte et des grosses guitares rouges avec lesquelles nous posons l’atmosphère (« I once had you » est le point d’orgue de cette description), Fatboy est aussi un groupe de lovers qui cache pas mal de chose derrière une musique avenante et imparable pour emballer le jour du grand bal de fin d’année. Attention ovni.




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