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Ce ne sont pas des petits nouveaux (ex happy droopy boy & rubber jam) qui se présentent à nous, de façon sibylline dans ce couloir de métro probablement . Dés signs of a break-in on comprend aisément les influences lointaines ou proches de l’intro Mogwaïenne au corps et à l’emballage radiohead pré kid A. C’est que tout au long de ce LP Not like dante (drôle de nom) aura compris une chose, c’est que la pop, qu’elle soit noisy ou pas, se conjugue parfaitement avec la langue anglaise, oubliant préceptes de notre langue sans en faire une comédie même divine. Pour under control un vrombissement lourd mais hypnotique accompagne une mélodie basique et Pumpkienne quand Corgan séchait ses cours de musculation. De muscle il en sera pas trop question sur la ballade timide et appeurée my afterlife, proposant une premiére issue de secours à ce long couloir de carrelage hygiénique. Sautillant et noisy, neaon caresse le secret espoir de faire sauter les voyageurs dans un wagon entre deux stations. De la pop comme on l’aime. Pour in bucks we trust on gardera le mystère longtemps sur la destination à pendre, laissant nos oreilles dans un terrain vague géant et obscurci pour nous. Une fois la clef trouvée, le très enervé amsterdan clarifira la situation. Not like Dante rallume le feu d’une noisy pop oubliée outre manche et destructuré voir sauvagement demontée outre atlantique. Après le corps, last s’attaque à notre sensibilité, évitant l’écueil du lourd, il nous donne un arc tendu qui dans une séance d’alchimie se transforme en éclosion végétale effrayante. Un monstre épique tranchant avec les déviances sonores, compagnes d’une folk song tombée du bus de tournée de Joseph Arthur. Pour nous quitter et revoir le jour (à moins qu’ils restent dans ce tunnel) c’est à un feu d’artifice sonique (gravity) que nous avons le droit, parfait point final d’une prestation live. Combinant parfaitement ses influences, Not like dante s’élance dans un couloir que nous devrions tous emprunter plus souvent, car si la noisy pop ne fait plus recette, c’est qu’elle a oublié sa définition dans le dictionnaire. Ce qui est sûr à l’écoute de ce LP c’est que dans ce dédale orangé les Not like dante ont gardé la notion des mots. A découvrir absolument.




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