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  • 10 novembre 2009 /
    Pram
    “dark island”

    rédigé par gdo
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Ce nouvel opus de Pram est un disque déroutant pour le moindre profane à ce groupe qui dispense depuis plus de 10 ans des albums comme d’autres construisent des tours de babel bancale. Pram me fait penser à tout sauf à Pram, car Pram n’existe certainement pas, depuis le temps nous devrions le savoir, ce groupe est une dream team de la scéne indé typé, qui histoire de se décontracter se rejoignent le temps de faire pousser des branches biscornues sur un tronc massif. Dés track of the cat c’est un western fait par tarantino. Une atmosphère chaude, un calexico canaille. Pour panny arcade on oscille entre un chant désabusé ou une nonchalance ventrue. Un univers spatial et chaud sur l’air des trompettes de la muerte. De là l’album glisse vers un univers de plus en plus cinématographique frôlant à la fois le cheap le plus rutilant (the archivist), une forme de sensualité vocale (the pawnbroker) ou encore les terres que goldfrapp ne semble plus en mesure d’arpenter (peepshow). Pour ce disque les Pram décidèrent de tout s’interdire, et surtout les interdictions. Aussi alambiquée que peut être l’album, cette phrase démontre au moins une chose, Pram est un groupe à part, tellement à part que l’idée même su super groupe est perdue, car comment se cacher derrière si peu de volonté de rester sur des rails établis par le passé. Pram est un titan dans un cyclone, s’accordant des figures libres dans les tourbillons, et des pauses quand les autres eux s’envolent. Bonne pioche.




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