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Pas besoin de se remettre en mémoire l’histoire du bonhomme. Pas besoin non plus d’enumérer un line up impressionnant, Miss PJ harvey crève l’écran sans que l’on en rajoute. Pas besoin donc de se fendre de lignes fortement négligeables à la vue du disque. La voix de robbie robertson qui aurait de belles chansons à se mettre sous la dent, la classe débraillée d’un film abel ferrara et la façon de vous prendre aux tripes et de les écraser, de tom waits. Avec ce titre raté on pourrait passer à côté de ce disque à la religiosité épistolaire, qui vrille comme une luciole dans le noir pour ne finalement jamais s’écraser, éclairant les viscères, la crasse mais également les fleurs et la beauté des choses. Bubblegum ne se mâche pas, ne se crache pas, même si l’on sent certains textes sortir comme une mauvaise bile, et ne servira jamais à faire des bulles. Bubblegum rivalise avec ces grands disques de la désespérance violente, ce bras qui tombe mais qui ne rond pas, qui s’accroche quitte à vous rentrer les ongles de la main dans la peau. Disque à rendre fou de jalousie Nick cave ou à condamner à mort le premier type à jeter un bubblegum par terre avec le risque de marcher dessus, même si a ce disque nous allons rester attacher. Pas besoin d’en rajouter, juste à écouter. Magnifique.




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