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Ölvis, et loin d’Elvis, très loin de la banane des pantalons lamés, du déhanchement lascif ou des râles préliminaires à une meilleure pénétration. Ölvis est dans une sphère autre de son presque homonyme, jouant avec une panoplie de dead can dance dans un champ de coquelicots, avec la lumière comme option principale pour la vie, quand on est proche du pôle l’option est normale. Ce qui l’est moins c’est cette façon de jouer une musique de cabaret avec les moyens d’un orchestre symphonique se noyant dans une épave le long de la mer baltique (time capsule). Il y fait chaud dans cette épave, brûlant dans les flemmes de l’enfer dans un film de Dreyer avec la bénédiction de son libre arbitre. Ölvis propose une musique de parcelles, un grand puzzle que seuls les apatrides ou les éloignés du centre du monde peuvent se construire. Alors certes si ôlvis a souvent la tête dans les étoiles (moving to mars / Jupiter/ time capsule) c’est avant tout pour s’en servir comme pouvait le faire les grands voyageurs du passé. Il scrute le ciel avec la mélancolie d’un homme qui mange la solitude pour ne plus avoir à la supporter. La couleur du désespoir le long d’un halo de sérénité. A découvrir absolument.




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