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A peine sortie du lycée, des problèmes de peau et des soucis d’amour sans suite, les Operator Please font une entrée fracassante, avec un premier album détonnant. Yes yes vindictive nous arrive d’Australie, et là bas les kangourous ont beau être un emblème tarte à la crème, certains éléments de cette espèce ont du étudier avec les membres des Operator Please, leur expliquant comment aller plus vite sans courir ni marcher. Depuis les membres de ce jeune groupe sautent partout, avec une énergie qui fatiguerait un cycliste sous perfusion d’antigel. Construit autour d’un violon qui n’en pouvait plus de son professeur hirsute et poussiéreux, la musique d’Operator Please ne cherche pas l’ampleur (quoique « pantomime » est un bon exemple des possibilités du groupe) mais plutôt le contact. Pour continuer dans les clichés Operator Please seraient comme des all blacks jouant avec le maillot australien, avec ce flair du beau jeu que les hommes en jaune n’ont pas. Je peux vous assurer que même au cœur d’une mêlée vous ne seriez pas aussi secoués que sur « zéro ! zéro » « get what you want » (suce aux stones) ou encore « just a song about ping pong » chanson qui dévale une montagne avec l’assurance de se fracasser au bout, comme si la Mano Negra revenait avec du style. Sportifs et animals, les Operator Please sont à l’image du patchwork de la pochette de leur album, colorés, intrigants et bordéliques. Sortez les tables vertes, ouvrez la piscine, mettez-vous à l’aise et prévenez les voisins, ce soir c’est yes yes yes yes yes…..l’école est finie.




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