On connaissait rocket from the crypt on se trouve ici avec rocket from the tombs, mais le constat est le même. Si de la crypt les bombes partaient à cent à l’heure, là les roquettes sont plus fainéantes et aiment se délasser le temps de solos de guitare interminables. Il y a quelque chose pourtant de commun à ces deux groupes c’est de faire un rock qui devrait plaire à une génération ayant tombé les armes depuis les stray cats, le rock chevelu du début des 70 ou encore les chevauchées des hommes nés pour être sauvages. Jamais prime sautier ce rock progresse le long des longues artères américaines dans le désert avec comme unique arrêt celui de remettre du carburant dans un deux roues au moteur avant tout bruyant. Rocket redux sans rien concéder, pigmente l’atmosphère d’une soirée transformée en séance de rattrapage pour frustrés du bol d’or. Vroooum.