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  • 11 janvier 2010 /
    Sparkelhorse
    “it’s a wonderful life”

    rédigé par gdo
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Dans la famille du songwriting haut de gamme Mark linkous fait figure de chef de famille, dans celle du desenchantement aussi. Mais comment ce fait il alors que le groupe n’ai toujours pas décollé ? est ce juste le fait d’un manque évident de suavité de pulsion génétrice d’une sexualité débridée. Au jeu du titre par titre la démonstration n’est que plus évidente. It’s a wonderful life, du pure sparklehorse avec ce son inegalable avec Mark linkous dans la fête foriane d’éléphant man comme troubadour triste. En second Gold day trés influencé par le dernier Mercury rev (friedman ?) Trace les lignes directrices de ce LP avec Nina person (une cardigan en manque de sucette) en extra. Puis piano Fire, chanson réche au son rolling stones circa 1968 avec comme couple la reine du grattoir et le piano aux touches brulantes. PJ Harvey est une allumeuse ; Linkous en est réveillé. Sea & teeth est une chanson de fin……….au tiers du disque. Pour redemarer Apple bed tout en retenue. Des cordes admirables de pudeur pour une ballade poignante (une de plus). Avec Kings of nails Mark linkous recupére un territoire recement gouverné par Grandaddy. Sur Eye pennies ce tindersticks famélique sans forfanterie, les os sans la peau, PJ Harvey est fantastique, toput en nuance. Pour dog door c’est Tom waits qui s’y colle. Un aboyeur, tout sauf pure race, un chian pouilleux et croisé mais attachant. Pour la fin Mark c’est acheté une palette de couleur. More yellow birds, une ballade sucrée, Little fat baby, une comptine délicate et gracieuse , Confort me, decallage entre ce rythme trés 80’s et ce son vintage de Linkous. Avant de partir Babies on the sun chanson malade ou rien ne tourne rond, un chant de Noël pour dépressif en stade final. Mais Mark ne devait pas nous quitter sur cette torpeur. Aprés un long silence comme venu de nulle part nouveau duo avec Nina person clot ce disque sur la pointe des pieds histoire de ne pas nous brusquer. Une magistrale leçon d’économie de moyen pour une orgie d’émotion comme l’aura était ce disque. La réponse est cassante et merveilleuse, Sparkhelhorse est trop à vif pour être présentable et trop délicat pour être confronté à la lumière. Une jolie petite merveille.




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