A l’heure de la propagande d’État mise en absolue de la communication pré élection, The Zaar s’imagine en illustrateur de ses flots de paroles a des fins de soumission des cerveaux. On pense d’emblée aux travaux de David Byrne avec Brian Eno, mais on pense surtout au nouveau non-sens de la communication martiale, à ce lavage complet au kärcher de nos pensées. Vu sous cet angle j’en vois déjà qui partent (c’est dire ma pauvre emprise sur vos esprits). Construit donc autour de discours de propagande ou de motivation, Propaganda nous fera chanter à tue-tête le No More Lies -Propaganda, un yes comme unique signe d’approbation, mais un signe fort et appuyé. Être tribun c’est déjà avoir une idée forte, une posture tranchée, une soif de faire pencher la balance d’un côté, que ce soit pour le bien ou pour le mal. The Zaar s’essaye à différents styles, ne fait pas dans le manichéisme, sans appuyer le propos utilisé. On retiendra (d’ailleurs ce pourquoi nous les avons choisi pour une compilation) ce côté dansant (The End Of The Story) qui s’éloigne de ce post rock parfois trop répétitif que le groupe nous offre, on retiendra aussi que prendre les propos de quelqu’un pour le malaxer, ce n’est pas forcement le prendre pour soit, sauf dans les hautes sphères de l’État penchant à droite…toute. The Zaar confirme .