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Tetard ose, il ose appeler son disque 12 pures chansons, sans plus de mise en garde comme pouvait ne pas en avoir les sinistres The music. Dans le cas de Tetard on pourrait parfaitement appeler cela de la lucidité, de la vraie, un constat de son travail sans fausse modestie. Elles ne sont certes pas pures, elles sont souvent rentrées avec un chausse pieds certes moins gros que celui de Miossec, mais elles sont parfois faites avec une bonne dose de colmatage. Mais Tetard écrit bien, et c’est simple et pur de le dire. Il décrit certes pour la énième fois nos rapports à nous les hommes avec les femmes, des rapports qui finissent mal en général, mais il n’a pas comme l’homme de Brest cette mauvaise manie de traîner le beau, dans le gras, dans le crade. Tetard lui conçoit aisément que la vie de couple soit un parcours du combattant sans répit, mais accorde même le droit à l’erreur par la simple envie. Il ne parle pas de la vaisselle sale et préfère des cuisses autour de son cou ou même s’agripper au sein. Il sort donc des sentiers battus (Eléonore est-elle celle d’Angot ?) prenant le temps d’incorporer dans des textes urgents une phase rock (comme un papillon) faisant penser à certains moment à un Frank Black du quotidien sur terre et non chez nos amis les petits hommes verts. De l’envie il nous en reste encore à nous aussi parés de ces 12 pures chansons, l’envie de remettre le disque aussitôt et de tenter le coup de vous le faire aimer.




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