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A l’aridité certaines personnes à l’intention irréfléchie préconise de faire couler de l’eau, ne pensant pas que celle-ci coulerait sur un sol aussi propice à l’absorption que le public de TF1 peut être à même de quitter le confort de la médiocrité ordinaire. The Tall Ships fait parti de ces sols arides, des étendues qui se sont construites entre les interventions des paysagistes qu’ont pu être Slint ou Tortoise. A défaut d’y faire pleuvoir, le groupe plante des végétaux, disposent des rochers colorés et tente des escapades en quasi apnée (throw out the tounges) sous un soleil de plomb. Même si on y parle, cette musique se fait sauvage et rentrée, expédiant le moindre effet farfelu sur un cactus afin qu’il se dégonfle et que l’on joue dés lors avec sa peau devenue baudruche à la valve brisée. On aurait presque face à nous le retour de Swell qui adaptant ses connaissances mathématiques aurait décliné des mélodies imparables comme on récite un théorème géométrique. C’est à la fois imparable et poétique, c’est ombrageux et réjouissant car le résultat est à la fois imparable et justifié. Paint lines on your glasses look up at the stards and play them as notes, est aride comme le désert vers lequel nous tendons pour chercher les réponses à nos questions.




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