L’album Bring Back the Light de Delia Meshlir ? Groovy, féminin, tout neuf… Il vient de sortir. Le décrire ? Une sorte de cadeau de fin d’année Made in Switzerland avec cependant juste ce qu’il faut d’une Natalie Mering européenne au chant et des nappes de claviers qui ne feraient pas défaut dans le background d’ une certaine Julee Cruise. Textes poétiques, basse eighties et cuivres. Pas mal comme pitch hein ? 

L’ introduction de la chanson « The lights from the sky » fait cependant bande à part : les choeurs semblent nous précéder, c’est-à-dire qu’ils sont chantés a cappella et nous obligent - à l’instar de chants comme ceux d’un groupe tel que No Mad ou encore à certaines trouvailles vocales de notre Camille nationale - à repartir en arrière, aux tréfonds de notre mémoire d’être humain. Bouleversant de sincérité.

Pourtant, pourtant, l’entourage musical de Delia Meshlir c’est surtout Stefan Haschelabcher (sax alto, clarinette basse) et Steven Navid aux guitares, Louise Meynard aux basses, violoncelle et choeurs, Nicolas Wolf (batterie, percussion, choeurs) Alex Muller Ramirez aux claviers, Wurlitzer et aux choeurs. Un travail d’équipe, et pas des moindres : beaucoup de chaleur et d’amitié unit ces musiciens autour de la flamme Delia pour porter son projet solo. 

« J’ai écrit le poème « Goodbye California » au retour d’un voyage intense aux USA. Comme un au revoir à ce voyage, à ma jeunesse et à mon amant de l’époque. Ce texte m’est venu il y a un an pendant que j’imaginais une chanson à traduire qui daterait de ce moment de ma vie, une chanson déconnectée de ma réalité. Je suis hyper fière de ce que ce poème est devenu : une chanson pleine de joie et de légèreté » confiait-elle sur un réseau social. 

Soyez sûr(e)s de trouver la joie pure - mais pas que - et bien cette lumière dont nous avons besoin pour démarrer l’hiver, à l’écoute de cet album de choix : chant, chant, chant surtout. Lumière partout.